vendredi 28 août 2009

The Sartorialist chez moi


Scott Schuman, le Sarto, bientôt dans mon salon. Sérieusement, à Noël ou peut-être avant et chez vous aussi, si le coeur vous en dit ...

Je ne vais pas faire la doctoresse es blogo, en le googuelisant vous en apprendrez bien plus. Mais comme j'aime donner mon avis et que je suis chez moi...
Scott Schuman, photographe new-yorkais, ouvre son blog, The Sartorialist, en septembre 2005. Il publie des photos des "gens de la rue" croisés au hasard de sa ville, puis des mégapoles de la mode. Il est clair qu'il est plus facile de rencontrer des gens de style à New-York qu'à Perpéte-les-Oies... Reste que l'idée de départ est génialissime, ajouté à cela un oeil qui capte l'essentiel des personnes modeuses, bigarrées, éclectiques qui habitent son blog. Si le genre des individus ne me correspond pas toujours , ses images sont universelles. Les looks déjantés, sages, subtils, les détails infimes, cadrés de près dans l'improvisation et la liberté qu'est la rue touchent dans le mil. Tant pour les professionnels de la mode que pour les fashionistas-lambda, lorgner à la fenêtre du Sartorialist c'est ouvrir son monde, élargir son horizon pour s'en inspirer ou par amour de l'esthétisme. Les silhouettes sont au-delà du cliché des magazines de mode. Il y a ce naturel, cette décontraction, le petit plus qui accroche le regard et rendent les photos du Sartorialist uniques et empreintes de sa patte.

Pour la petite histoire personnelle : je me suis trompée de clef USB et ai utilisé celle de 2D, mon mari. Stupeur ! Je tombe sur des photos du Sartorialist. Dubitative : "tiens tu regardes les blogs et tu enregistres les photos ?" "Ben oui. Tu vois, je voudrais ce genre de chaussures, et Michael Stipe, t'as vu, il est sublime. Et celui-là! il a tout, et surtout LE vieux jeans reboulé comme j'adore"

Michael Stipe shooté par The Sartorialist

LE look parfait

Il n'y a pas photo comme on dit : The Sartorialist universel et pour la paix des ménages...


Je vous parlais de lui pour son livre sorti aux US le 25 août dernier, en septembre en Europe. Publié chez Penguin en poche et en édition coffret de luxe, il fera bonne place chez moi. D'où mon titre, en préambule, pas mensonger du tout !
Edit du 29 août 2009 - Je viens de passer commande chez ma libraire. Il existe en 3 versions. Poche (39.90 CHF) - Original (légèrement plus grand - 41 CHF) et coffret limité (CHF 199.--). J'ai choisi l'Original, 3 semaines de délai livraison.

mercredi 26 août 2009

Classique, vous avez dit classique


Enfin ! Il est arrivé ce temps frais. Enfin autre chose à enfiler que des robettes et des sandales à fleurs, argentées, tonguées et j'en passe.



Du sobre, du classique. Un pull Sandro soldé une misère, une jupe droite et noire que j'emporterai au Paradis.

"Tu peux porter du classique parce que tu ne le seras jamais." Dixit Viou, l'une de mes meilleures amies.


Alors, classique ou pas ?
Pull Sandro - Jupe droite Benetton - Sautoir H&M - Ballerines (?) Repetto

vendredi 21 août 2009

Vade retro marinière Sandro


J'aime vivre dangereusement.... Entrer sans hésitation chez Sandro, malgré un défi shopping en cours... Regarder langoureusement les pièces de la collection hivernale qui murmurent "prends-moi..", hésiter, effleurer ,palper puis, torse bombé, emmener la bête sous le bras.... Une fois seule avec la quête... l'enfiler et....

Elle est évidente ! un coupe parfaite, un coton doux et ces fameux détails de pacotilles aux épaules qui seront souvent imités mais jamais égalés. Je me mire. Ma copine hoche la tête en disant "ouais ! C'est clair, elle est franchement belle"


Mais... Il y a toujours un mais dans les histoires d'amour qui commencent trop bien. Son prix. 195 euros (359+ CHF)... pour un tich manches longues (appelons un chat un chat)... Que je ne pourrais pas porter avec une veste puisque les détails qui font qu'elle est LA marinière Sandro, sont sur les épaules. Ce serait donc pour une poignée de semaines. Un tich à 359 francs suisses. Le montant hebdomadaire de mes courses pour 4 personnes... Je ne dis pas que célibataire, sans enfant, j'aurais hésité. Bien que...

Pour un sac, des bottes, des pompes, un manteau, un pantalon qu'on traînera jusqu'à la corde. Je doute moins. Mais pour une marinière en coton. Aussi sublime fût-elle. Le montant est indécent presque immoral.

Je me demande de qui se moque-t-on... Quelles folies serions-nous prête à faire pour du coton de prêt-à-porter. Pour faire faire partie d'une caste d'élus... Je ne sais pas, je m'interroge. L'inspiratrice de la marque, Evelyne Chétrite est une créatrice magique qui sent la tendance et sait nous donner envie, on est bien d'accord. Mais qu'est-ce qui justifie un prix aussi outrancier... Trop c'est trop...

C'est avec un pincement que je l'ai reposée, la belle marinière Sandro. Sans remords, ni regrets.

Heureusement j'avais passé chez le suédois... Aucune comparaison.

Edit du 04.09.2009 : la marinière est en lin non en coton.

mercredi 19 août 2009

Et ce défi shopping


Comme je le laissais sous-entendre ici, je me lance dans la course. Avec quelques soucis majeurs... Je déteste le contrôle et je ne supporte pas qu'on sache ce que je fais avec qui et où et surtout combien ! L'idée de rendre des comptes publiquement tous les mois me laisse aussi désemparée qu'une veste officier abandonnée sur un portant.

D'autant plus que finger in the nose, ce défi shopping puisque je dépense moins tous les mois... Mais plus sur l'année. Allez comprendre.

Le premier effet défi shopping, a été mon 2D de mari transformé en mutant, mi-loup Tex Avery, mi-Joker. Enfin qu'il me dit !!! T'auras plus à inventer des trucs du genre "pfff ça une misère sur un vide-dressing, une vente privée... et cette robe... ça fait deux ans que je l'ai.." Parce qu'il paraît que je trouve des excuses du genre. Il paraît.
150 euros par mois pour les vêtements, bijoux, sacs, chaussures correspondent à presque trois fois le budget des françaises, nous sommes donc à parler problèmes de nantis. J'en suis bien consciente. Mais si ce n'était pas notre talon d'Achille, notre botte secrète, notre fenêtre sur le monde, nous n'aurions pas un blog chiffons.


Je puis vous dire que depuis cette idée de défi à la con, embrayée par on va voir ce qu'on va voir, suivie par la pétillante Coline , bannièrée par notre amie instigatrice de la shoes diet (entre nous un panel éclectique et diversifié, hein ?) je scrute limite au microscope les magazines. La rentrée de septembre que j'aime entre toutes, je l'épie, je la scrute. je fais des listes qui rapetissent de jour en jour. Que du bon, j'vous jure.
Et même qu'en sortie shopping, je vais chez H & M, chez Sandro et j'achète une marinière....

mardi 18 août 2009

Qui que quoi comment (1)


Avec qui

Fidèle à son blog... que dis-je, son blog fidèle à elle-même !

Promis je vous raconterai un peu... mais là, dans l'heure, je dois filer travailler...

mardi 11 août 2009

Richard Gere ou Ashcroft



Je confesse ! J'ai un faible pour l'uniforme. Dans l'absolu. In situ, je l'évite comme la peste. Et c'est bien connu, selon les lois de l'Univers, plus tu les fuis plus ils essayent de t'attraper.




Dans ma tête, je voudrais du cuir râpé, des slims élimés et limite crados, une épingle à nourrice et des piercings partout. Je casserai des meubles dans les hôtels de luxe, je vomirai dignement (ouiii, on peut régurgiter avec dignité..si, si) après une soirée aux airs woodstockiens, entourée de David Eugène Edwards, de Jack Withe et d'Alison Mosshart.


Photo pour me faire plaisir




Dans la vie, je mange bio, je dors telle une marmotte en décembre, je fais touche-touche avec le même homme depuis 15 ans. Une rockeuse, une vraie !!!




Deux personnes cohabitent en moi et c'est pas toujours simple de contenter les deux...



A la vue de cet officier, enchaîné (ksch, ksch) aux portants du suédois, mon coeur a fait boum, mon corps a gémit yeahhh. Classique à souhait mais facilement dévergondable par l'autre qui squatte en moi.



Je vous avoue que je n'ai pas testé toutes les variantes possibles autour de cette veste, mais j'ai l'intime conviction (Me Warluzel sortez donc) que la cohabitation sera envisageable.

Veste officier H&M

Edit de minuit : j'ai trouvé par hasard, une photo de Richard Ashcroft portant une presque veste officier. Ou qui y ressemble. Comme quoi !!

lundi 10 août 2009

Le défi des 150

On se dit tout. Vraiment ? Et hop, une photo pour la rubrique de Mariga(z)


Quel retour ! La Zabounette lance un défi aux antipodes de la blogueuse mode : ne pas dépasser 150 euros mensuels pour les vêtements. Elle n'inclut ni le coiffeur, ni les soins, ni les cosmétiques, pas folle la guêpe. Ce chiffre largement au-dessus de la moyenne française (Frieda nous l'explique tout en se lançant dans la course) semble bien en-dessous des envies modesques des passionnées du chiffon. Les besoins (!?) et les prix qui dépassent les 3 chiffres sont d'usage pour les marques adulées par la fashionista, qui mixe allègrement luxe et enseignes suédoise, espagnole ou anglaise.



Addict de la blogo, ce sujet me parle. Tout d'abord je pense qu'il y a un contexte familial, culturel et éducatif. Chez moi on achète si on a les sous. Point barre. On ne consomme pas à crédit ou par mensualités. Ni pour un ordi, ni pour une TV et encore moins pour un sac. Les seules exceptions étant une maison/appartement ou une voiture (et encore...)


Je trouve donc que ce défi tombe à point nommé. Démontrer, sans être pour autant une couturière ou une bidouilleuse hors pair, qu'en achetant avec réflexion et raison on peut être une modeuse sans grever le budget familial. L'achat réfléchi est en passe, grâce à ce genre de petit défi (penser global, agir local.......) d'entrer dans les moeurs. D'autant plus, qu'attendre a du bon. Je puis vous dire que lorsque l'objet convoité, rêvé est entre nos mains, la sensation est proche de la jouissance extatique. Garance avait écrit un billet sur le sac de ses rêves. Royal Canin en bruit de fond, c'est exactement le sentiment que j'ai pour les gros achats, patiemment attendus. Changeons, évoluons (ceci bien entendu pour celles dont le budget n'est pas celui d'une Beckamette)Abhorrons le vite acheté, vite dévoré, vite balancé.


L'achat plaisir est également un moment jubilatoire. Et me direz-vous associer raison et plaisir est un antagonisme. Sans doute. Malheureusement je n'ai pas les moyens de m'offir toutes mes envies, et je ne pense pas être la seule. Je trouve l'idée excitante voire drôlissime : des blogueuses mode qui parlent de dépenser, si ce n'est moins en tout cas, mieux.


Ne nous leurrons pas, 1800 euros l'an, et ne faites pas vos mijaurées, c'est une somme facilement atteinte. Il y a les indispensables à la saison froide, bottes, manteaux... ce sera difficile. A moins d'anticiper et de se restreindre avant (ce que je fais en général). A nous également les bonnes combines, les ventes privées, les vide-dressing, les échanges, bref tuyautons-nous...

Mais... Il y a toujours un mais... Je ne supporte pas le contrôle, qu'on sache ce que je fais, je suis une indisciplinée de nature, j'ai mis du temps à vivre avec mon natel (portable en langage suisse) et en même temps je suis sincère. Allez vivre avec ce dilemme. On verra bien ce que les deux inconscientes et leur comparse qui a d'ores et déjà prévu un wignet, penseront. Je me réjouis également de connaître les us et coutumes de vous, mes petites lectrices.


Ah ! juste en passant, c'est mon 100 ème billet ! Vous voulez me faire un cadeau ? Un clic sur le macaron rose, là, à droite, ce serait super sympa !
Edit : En butinant sur la blogo, j'ai vu que Coline se lance aussi dans le défi des 150....

dimanche 2 août 2009

Ce qui nous restera


Le bonheur est un intermittent du spectacle de nos vies. Il est fugace et par extension personnelle : précieux. Ces moments je les saisis au vol, je m'en empare même, pour marquer mes cellules de ces jouissances terrestres. Quand je ressasserai des problèmes qui n'en sont que pour les nantis, je repasserai en boucle ces instants volés.

Une vue à couper le souffle dans l'un des lieux répertoriés au patrimoine mondial de l'UNESCO (je vous mets en lien la liste et ce petit coin de paradis que j'aime).



Faut pas rêver, sur le seuil de nos tombes ce ne sont ni vers les frusques, sacs & compagnie que fileront nos dernières pensées mais bel et bien vers ces petites choses qui ont jalonné notre existence.


Parce qu'ils sont rares, je partage, avec eux, avec vous.

Sur ce je repars pour une semaine de déconnexion dans un petit village authentique.

Partir pour mieux revenir.

Des bises.

samedi 1 août 2009

Fête nationale


Un petit mot avant de filer deux jours chez des amis, dans le Lavaux, aux abords du lac Léman. Aujourd'hui c'est notre fête nationale, événement incontournablement fêté avec des amis, dans la nature (cette année midi au lac à Cully, puis Grandvaux). Les rassemblements et places publiques ne trouvent pas preneur dans ma famille.


Je vous laisse découvrir le coucher de soleil d'hier devant chez moi. Contrairement aux apparences montagneuses, dans ma région, le thermomètre frôle et dépasse les 30 ° depuis plus d'un mois.

Du coup je peux piocher dans mes tenues apportées d'Italie.....


Robe bleue canard d'un marché italien à 10 euros - Cabas en toile cirée à 5 euros - Collier en bois - Collier ramené de Paris, porté en bracelet

Bikini Benetton
Chemise longue Promod

Sur ce je vous laisse. je ne pense pas pouvoir passer vous faire un coucou, nous repartons ensuite à la montagne.

Des bises