samedi 31 décembre 2011

Des paillettes, les bagues de Lisa Eldridge et nous


Une, ou plutôt la pochette à sequins (Zara) versus une miche de pain maison. Quelle cohérence !



Parce que, la mode mais pas que...

Parce que nous ne sommes pas constitués d'une seule facette, mais de multiples qui s'emboîtent pour créer quelqu'un. De bien, on l'espère. Parce que les bagues de Lisa Eldridge (William Welstead - pfffiou,  à côté Pomellato et Marie-Hélène de Taillac sont des petites pointures, niveau prix) me fascinent autant que les relations ou qu'un bon bouquin ou qu'un fard à paupières. Que la vie quotidienne est notre ciment, mais qu'une paire de pompes peut nous obséder comme des furies.

Je vous souhaite plein de jolies choses.

Alors...en 2012 ;) Avec ce grand mot galvaudé,  "la mode", et du "pas que".

Photo 1 (je ne me souviens plus de la source, si jamais l'une s'en rappelle ;)
Pain maison - recette simple et efficace

vendredi 23 décembre 2011

Vous dire merci...


Voilà. C'est arrivé. Vite. Trop. Plus les années s'égrainent et plus elles nous filent entre les doigts. Vous vous souvenez qu'"avant", le temps s'écoulait au ralenti les dernières semaines de décembre ? Noël, donc.  On pourra trouver cucul la praloche, les voeux, les remerciements, les petites attentions... Moi j'adore ça. Marquer le coup, s'arrêter un instant, manger avec une amie (moules à la provençale hier au soir en tête-à-tête, j'ai de ces relents ce matin, c'est charmant), un vin chaud. Un moment pour marquer cet espace de trêves et de traditions. Et il y a vous....


Je ne radote pas, même si je vous l'ai déjà avoué. Mais dit-on suffisamment qu'on aime et qu'on apprécie ? MERCI ! Merci pour vos comms, toujours enlevés, sincères, intelligents, touchants. MERCI aux nombreux silencieux qui prennent le temps de venir ici.



Je suis en pyjama le soir sur le canapé ou le matin sur un coin de table, ou l'été sur ma terrasse. Les idées naissent dans la solitude, je tente de les exprimer par écrit, je publie. A ce moment très précis, mon post ne m'appartient plus. C'est vous qui le rendez vivant. 

mercredi 21 décembre 2011

Des slippers, des paillettes et de la neige



Est-ce que ça vous arrive à vous, de vouloir un vêtement ou un accessoire pour ce que vous imaginez avec lui ?  Par anticipation, vous pressentez ce, qu'ensemble, lui/vous/votre penderie présente et future pourriez vivre ?

J'avais envie de paillettes, de slippers, de plat. Bingo avec ces Jeffrey Campbell qui réunissent d'un coup, d'un seul, tous mes désirs. J'ai eu beau tenter d'expliquer à mon mari les économies de malade : une pour le prix de trois. Il comprend jamais mes calculs. Il a eu le toupet de lancer  "avec toi dépenser c'est thésauriser"... 


Et là, au creux, enfin au creux, au coeur d'une blancheur immaculée qui enveloppe le paysage, je m'imagine les jambes et les pieds nus, la langueur du printemps, le départ matinal pécipité avec un jean ou une robe ou une jupe aux genoux (on va en déguster), un chino reboulé, une chemise blanche, un smoking blanc (désespoir est exclu du vocabulaire des cinglées).

lundi 19 décembre 2011

Ne plus se contenter d'à-peu-près


Il m'arrive d'avoir des idées très (trop) précises pour les vêtements. Résultat certaines quêtes durent depuis des années. Exemple les gilets. Souples, qui tomberaient idéalement, un sous les fesses et un autre au-dessus du genou ou le parfait pull en V ou une chemise de grand-père ou un smoking blanc ou un slim gris, ...

Aucun rapport avec la mode ou  les collections en cours. L'objet de ma convoitise est né d'une image, d'une vision volée. Il devient alors une quête qui ne trouvera de répit que lorsque je l'aurais dénichée. Et ça peut durer des années. Par dépit (attendre n'est pas toujours facile) j'achète autre chose. Par consolation, aussi un peu. Evidemment le remplaçant ne trouve jamais grâce à mes yeux. Forte d'une sagesse nouvelle (hihihaho), telle une disciple ascète d'un ashram, il y a quelque temps, j'ai pris une décision.

jeudi 15 décembre 2011

Graines de joie


Chaque année, je m'étonne de revivre les mêmes sensations. C'est à cause de cette nuit qui nous surprend à peine les yeux ouverts et nous enseveli à peine l'après-midi entamé. Je n'ai qu'une envie : me muer en hérisson, me rouler en boule et patienter sous des feuilles mortes jusqu'en mars.

S'habiller devient un réflexe. Enfiler jour après jour un slim qui ne demande aucune réflexion sur les pompes ! Vous ne voyez pas le rapport ? Devant le dressing, lorsque vous choisissez un vêtement vous ne pensez pas direct aux chaussures ? Depuis des semaines c'est boots ou Hunter et c'est tout. J'ai en mirage ces Clergerie - JAS. Noël ou attendre les soldes ? Chacun ses problèmes existentiels....




mardi 13 décembre 2011

Sous les chemises des hommes

La mode masculine est passionnante. Elle possède des codes plus stricts que pour nous, les femmes. D'un coup d'oeil, un seul, on sait si il est branché ou dépassé, esthète, négligé/savant ou négligé tout court. Les faux pas se franchissent aisément. La frontière entre ringard et cool (la moustache, la veste en jean, le mauvais blouson/perf en cuir/le jean trop clair/le costume mal coupé/le blazer trop ample/le choix d'une cravate...) est mince. Si l'attitude joue un rôle (l'inculte de la mode est vite repéré), je suis bien surprise que deux hommes au goût sûr portent ce que l'on pensait relégué aux oubliettes....

lundi 12 décembre 2011

Rouge Coco Shine


Il y a un certain nombre d'années (24/25 - aïe, aïe), je le choisissais rose pétant, presque fluo. Avec une odeur douceâtre et artificielle. Je m'en badigeonnais avec mon amie d'enfance, Myriam. Sitôt hors de la maison, je l'essuyais. Ça faisait trop ! Trop femme, trop sexué. Et puis il ne fallait surtout pas que les autres puissent imaginer que je passais du temps à me préparer. J'ai toujours fui la sophistication, préférant le naturel. Fut-il travaillé.

Les mats sont nés. Sublimes teintes qui desséchaient les lèvres et qui, avec ma technique du mouchoir, me transformait en Joker (l'ennemi de Batman) en moins de deux. Malgré cet amour/aversion, j'avais planté la graine de mon fantasme : être la fille au RAL-signature.


vendredi 2 décembre 2011

Shootée à l'Iphone



jeudi
en plein cours professionnel - sms (texto en langage suisse) de mon mari "blanc ou noir"
hein ?
j'ai une super offre, il faut répondre dans l'heure
je fais semblant de ne pas être contente

vendredi
je commande une coque Paul Smith et une fourre en cuir chic
même pas là, je pense déjà à lui

lundi
je saute sur la camionnette du facteur. Pas de colis

mardi
8h32 j'appelle le revendeur, des fois qu'il m'aurait oubliée
8h34 j'attends le facteur
8h38 je regarde par la fenêtre
10h32 je descends à la boîte aux lettres
10h52 IL est là
j'arrache le scotch avec mes dents - je le carresse - je le planque dans le dressing, trop peur que mes fils le prennent


mardi 29 novembre 2011

Hapiness*


Mes vêtements favoris, ont toujours une histoire. Une que j'invente pour leur donner une âme, une que je leur accole pour qu'ils prennent vie. Ce peut être le moment de l'achat, la présence d'une amie, les détours et difficultés (le lieu - le montant - la rupture de stock etc...) pour enfin le toucher, la patience. Ou le rêve... Avoir envie, attendre, désirer. Tout cela a un sens.


dimanche 27 novembre 2011

Essie on était jolies des ongles


J'aime la désinvolture plus ou moins contrôlée dans les tenues et l'allure. Je me demande si un penchant pour un type de style ne découlerait pas de son héritage génétique. La sophistication par le cheveu brushé ou une crinière lustrée de cheval, a été balancée aux orties il y a fort longtemps. Je suis presque convaincue, que mon affection pour le naturel, découle de cette acceptation. Je ne serai jamais chic du cheveu.

Pour autant, simplicité ne rime pas avec négligé. Des soins et quelques détails atténuent un air brouillon.

mercredi 23 novembre 2011

Avant Noël


SECHER DES TRANCHES D'ORANGES POUR L'ODEUR
S'ENTRAINER A CHANTER MEXICO
FAIRE DES SHORTBREADS, DES CARAMELS

PREPARER DES JOLIS POTS DE SELS EPICES
TESTER DE NOUVELLES RECETTES
CUISINER PLEIN (!!) DE FOIE GRAS

vendredi 18 novembre 2011

Etre une femme multiple

gifmaker

Ma vie c'est le quotidien sans chichis, sauter à pieds joints dès potron-minet dans les leçons à faire répéter, travailler, écouter, houspiller/guider/comprendre un ado indocile, véhiculer un footeux, penser vitamines et repas complets, trier/laver (trop de) panières de linge sale (ce n'est pas moi qui repasse),


lire, penser, trouver des sujets, assumer des refus, quelques heures hebdomadaires de yoga, prendre des nouvelles des copines (important ça - ces temps-ci, Dieu merci, malgré mes absences, elles y pensent, elles), téléphoner à sa famille.


Si ce n'est pas une vie rêvée, c'est une vie animée et aimée. Dans ce flux continu, il me faut du pratique. Débuter par un rendez-vous puis embrayer par une ballade bucolique avec mon petiot. Sans passer par la case déshabillage. C'est simple...

mercredi 16 novembre 2011

Adapter la mode à soi (et non le contraire)


La mode, la mode, la mode... C'est une chose. L'appliquer à sa propre vie, avec ses limites (financières, de choix, de trouvailles,...), ses restrictions utilitaires (travailler confortablement, véhiculer les enfants, remplir le frigo, ...) en est une autre.
J'aime les tendances comme un jeu cérébral. Presque. Savoir, connaître, repérer parfois, pour comprendre. Allons, ne charrions pas.... Dans notre réalité à nous, pas celle de de Carine Roitfeld (petit film de Loïc Prigent pour W Magazine, ici), nous sommes des personnes normales avec des impératifs de la vraie vie.


Les détails me touchent plus qu'un vêtement qu'il faudrait (je déteste obéir) porter pour être dans le move... (j'ai des expressions vintage).

Voyez, cette fameuse vidéo ...

mardi 15 novembre 2011

Souvenirs perpétuels



Les goûts changent et évoluent. Certaines choses, pourtant, demeurent, immuables et impassibles au temps qui file. Des souvenirs de l'enfance qui ne s'émoussent pas.

vendredi 11 novembre 2011

Mes doudous hivernaux


Selon une théorie toute personnelle (souvent vérifiée !), nous aurions un penchant naturel pour la saison de notre naissance. Si le joli mois de mai n'est pas mon seul moment préféré, j'ai une nette aversion pour la période froide. Je me démène pour trouver du positif. Un nouveau duffle-coat (yihaaa), des écharpes d'un kilomètre, des boots, des bougies, du thé de Noël, de la cannelle, des excuses parfaites pour un relâchement calorique... Réalistement, c'est sous l'emprise de la méthode Coué et de sagesse (!) que j'arrive à survivre jusqu'en avril.

Mais, le corps, ce filou, est là pour me rappeler que, décidément, le froid n'est pas mon meilleur ami. Avec les années, je détecte plus rapidement les premiers signes de rébellion épidermique et je dégaine mes doudous hivernaux.

mercredi 9 novembre 2011

Notes - le livre de Paul Smith



Je vous ai déjà parlé bien souvent de Paul Smith. Même si, certaines périodes de sa création ne m'ont pas toujours séduite, l'homme toujours.  Je voudrais simplement évoquer mon affection pour ce créateur et ce livre qui m'a enchantée.


Le 3 novembre dernier, le livre NOTES de Paul Smith est sorti. Il trace ses inspirations, ses goûts, ses passions, ses photographies personnelles, ses errements ici et là, son environnement. Inutile de préciser que je l'ai dévoré et depuis quelques jours, il m'accompagne du café du matin au coucher. Suis-je objective ? Je crois bien que oui.

mardi 8 novembre 2011

Faute de mieux



Faute de mieux - définition : A défaut d'une chose meilleure, plus convenable !

On ne devrait jamais se contenter du moins bon/moins beau. Évidemment ! Deux ans d'investigations. Dans ma région c'était comme chercher une once du visage d'origine de Carla B ou Nicole K. J'ai capitulé. La faute à une invasion massive de catalogues allemands à qui je n'avais rien demandé..

Au bout de deux ans, ce n'est pas par impatience que j'ai cédé mais bel et bien par désespoir. 

J'ai remarqué mon erreur le jour où je les ai étrennées, ces motardes. Invitée à l'inauguration d'une boutique de chaussures de luxe, Free Lance.

lundi 7 novembre 2011

Simple comme un cow-boy*


Il y a des mystères que même votre servante ne comprend pas !!! Pourquoi donc ce penchant (de la majorité) des hommes pour certains attributs...primaires.

Ce qui à nos yeux frôle est d'une vulgarité de cagole,  déclenche chez eux une fascination proportionnelle à notre aversion. Ah ! si-si... Même le mien que je croyais au-dessus de cette masse moyenâgeuse avait prouvé qu'il était de la même trempe que ces congénères. Je vous racontais ici un épisode qui lui a valu bien des tapes viriles dans le dos et des grincements de dents de ma part.

Entre eux, nous et la mode, il y a des accommodements utopiques.


mercredi 2 novembre 2011

HELP - Caban* Maje hiver 2012


Mon gros casse-tête hivernal : le manteau. A lui seul, il pose une silhouette et pourtant chaque année, à force de chercher le plus sublime, le plus chaud, je finis par me jeter sur un qui me contente mais ne me satisfait jamais complètement. De l'à-peu-près. Un sacrilège ...



Il faut dire que j'entretiens une relation compliquée avec le manteau. Il est capital, pourtant aucun ne ne fait frémir. Je lui trouve toujours un défaut. Autant j'ai de vraies relations sentimentales avec des blazers, imper - surtout un héhéhé - perfecto, autant entre le manteau et moi l'étincelle ne jaillit jamais. Un, qui n'en ai pas vraiment un (oui, faut me suivre...) me hante....

Mon gros coup de coeur - Maje - photo @Sushi & Pedro

mardi 1 novembre 2011

Des liens


Je fuis la tristesse des cimetières. Je ne ressens jamais une présence aimée dans ce lieu. Pourtant, ce matin, les liens invisibles étaient tangibles par des attentions aux teintes automnales.

Je ne reste guère longtemps de crainte que le chagrin ne remonte dans la gorge. Le temps d'une prière que je prolonge en réorganisant ces niches (nous n'avons plus de tombes) pour éviter que les souvenirs n'embuent mes yeux.

Une pensée pour ceux qui, aujourd'hui, ont le coeur un peu plus lourd qu'à l'ordinaire.

A demain.

dimanche 30 octobre 2011

Les cabas Vanessa Bruno : une histoire d'amour



Oui, je sais bien, ces sequins vous sortent pas les oreilles. Les collégiennes de votre quartier les trimballent comme de vulgaires sacs en plastique, je le sais aussi. Ici il n'en est rien. Quelle chance pour moi ! Je crois toujours mordicus aux histoires qui se nouent entre les objets et nous.

Je me souviens de mon premier regard énamouré en une seconde. Sur la couv d'un Elle au début des années 2000 (je ne la trouve plus), une sirène sortait des eaux, un cabas à paillettes (je n'utilisais pas mot "sequin") sur la tête. Pas de site Vanessa Bruno, nous étions loin des ventes en ligne, aucune boutique suisse ne le vendait. Son nom griffonné me suivait partout, si jamais quelqu'un avait la bonne idée de partir à Paris. Au début janvier 2003, le téléphone sonna...


vendredi 28 octobre 2011

Un foulard au grand coeur


Il y a des vêtements qui sont de vrais traîtres. Ils nous attirent avec des promesses de play-boy puis, lâches, ils nous abandonnent sur le bord de la route. Combien de fois avons-nous choisi une pièce qui au final se révèle une sacrée fumisterie.

Mais l'accessoire. Ah ! l'accessoire. Il a mille ruses. Il se détourne et s'accommode à nos changements physiques ou d'humeur. Si l'on veut esquiver les regards d'une mine épuisée, de cheveux indignes, hop... il camoufle et capte l'attention. Faut dire que celui-ci sera à coup sûr un compagnon de vie.



jeudi 27 octobre 2011

Capeline sur canapé


Gros fantasme. La capeline. Si les bords tombent parfaitement elle est la touche assurée pour une allure folle. En photo ! Dans le mouvement de la vie, c'est une autre histoire. Compliquée. Et je déteste les difficultés inutiles.
L'été, c'est plus facile, plus léger, plus beau . Parce que l'on voit ...le cou. Mon avis, tout réside dans un port de reine pour ce chapeau. Et si l'on porte un foulard, c'est à peine effleuré sur la peau, pour ajouter une touche. Pas pour AVOIR CHAUD. Nous sommes presque en novembre. Je ne vous fais pas un dessin.
J'ai testé la trop molle du Suédois - et vous savez quand c'est mou ça ne donne pas grand chose !

mercredi 26 octobre 2011

Les photos de soi - bis


Thème récurrent chez moi. Il faut trouver le sujet ou plutôt l'angle. Avec une chemise suédoise à trois sous (vachement bien soit dit en passant) ou une tenue des plus banales, comment écrire un post qui soit intéressant...  Il faut alors broder, colorer, emballer. Prendre un prétexte, un vêtement, une allure, raconter une histoire. Il faut également illustrer et se débrouiller pour les photos... ;0 (y a pire : être filmé - vous allez bien rigoler plus bas...)

Mais comment faire dans une vie ordinaire ? Pas de lumière, pas de photographe (hahaha), plus de mur blanc vide


Un fils qui t'annonce un drame pile au moment où tu prenais une pose ridicule. Oui, le mot est posé. Trouver un sens à son blog tout en se sentant anachronique.

mardi 25 octobre 2011

Ma caverne d'Ali Baba française


Les Français ont plein de choses que nous n'avons pas, nous les Suisses. Ils ont un vocabulaire bien plus châtié, des débats politiques fascinants, des produits typiques et exotiques vus d'ici (savons de Marseille acheté à La Savonnerie de Marseille - rue de la Canebière), de grandes maisons de couture... Bon, ils nous prennent pour des péquenots mais dans le fond ils aiment notre rusticité. Je crois. Surtout, ils ont...

dimanche 23 octobre 2011

Sac Gigi d'Yvonne Yvonne


Celui-là, je ne l'attendais pas. Pas si tôt ! Il m'a tapé dans l'oeil au premier regard. Le Gigi d'Yvonne Yvonne a les attributs parfaits selon mes critères dans le choix d'un sac.

vendredi 21 octobre 2011

Fashion mais pas victim




Jusqu'en 2008, je vivais dans une vision floue du monde. Ca m'arrangeait de ne pas toujours reconnaître les gens dans la rue, de ne point prêter garde aux nouveaux sillons qui s'installaient. Jusqu'au soir, où sur une route, j'ai hurlé parce que je croyais que ma copine au volant (coucou Marielle!) dépassait la ligne blanche. On allait mourir. Avec son franc-parler, frisant l'apoplexie, elle me lança "t'attends quoi pour acheter des lunettes?".

Première claque... Jamais ! Je m'imaginais comme ça !


Mais je voulais ça...

dimanche 16 octobre 2011

Stéphane Verdino & Erotokritos en train


Au moment où ce billet sera posté je serai loin ! Je ne sais pas comment vous vous débrouillez pour les préparatifs. Ne me dites pas que vous êtes supra organisés, ça me ferait culpabiliser. Pour être dans l'ambiance, avant les heures qui précèdent le départ, je fais semblant d'oublier que nous partons tout soudain. J'ai besoin de l'effervescence pressante des derniers moments. Les valises attendent avant d'avaler le trop-plein que j'emmène toujours (s'il pleuvait, s'il ventait, si l'eau était bonne, si on renversait des boissons...). Direction le Sud, son accent chantant et sa bouillabaisse, ses calanques et les savons.
Bref... Les seuls à être sur le qui-vive sont ceux qui nous accompagnent durant les heures de train.  Il est vendredi mon cabas ! Les créations de Stéphane Verdino me faisaient envie depuis un moment. Il s'est associé au chypriote Erotokritos qui a imaginé le tissu intérieur. Un joli sac pour celles qui, comme moi, ont un penchant pour les fourre-tout.
Bonne semaine à tous ! 


lundi 10 octobre 2011

Par procuration - (Chemises)

Backstage Peter Jensen
Très (trop) souvent, j'entends "mais tu n'en as pas marre des blogs ? toujours pareil - raz-le-bol de ces photos de fringues offertes etc etc....". Après cinq/six ans de visites quotidiennes sur la blogosphère, trois ans à tenir le mien, on pourrait l'imaginer.

Garance Doré - Défilé Burberry S/S 2012 - Londres
Et bien ! Pas du tout. Bien au contraire. Le mot "procuration" dans le titre de ce billet n'a aucune connotation subjective. 

Phoebe Philo - Défilé Celine S/S 2012 - Paris


jeudi 6 octobre 2011

L'envie - Sophie Fontanel


Sophie Fontanel a publié l'Envie, le 22 août dernier. Une fois n'est pas coutume, j'attendais qu'une interview préparée pour Le Temps soit parue, avant de parler du très beau livre de Sophie Fontanel.

Son livre ?

lundi 3 octobre 2011

Du goût malgré tout


Aussi subjectif que complexe à décrire, le goût/le bon/le mauvais. Nous trouvons écho à nos choix dans une caste qui entretient les mêmes penchants. Oserais-je dire "valeurs" ? 

Aucun embarras à avouer que clinquant, logo survalorisé, trends saisonniers en surabondance ne sont pas mes alliés. J'apprécie autant le connu que le passe-partout, le hors-mode que le piège à modasse, les jolies marques que les enseignes du vite-acheté-pas-cher. Souvent, nous ne percevons que ce que nous connaissons. Nos idées sont formatées.

C'est ignorer la situation géographique et les habitudes ethniques ....