Oui, je sais bien, ces sequins vous sortent pas les oreilles. Les collégiennes de votre quartier les trimballent comme de vulgaires sacs en plastique, je le sais aussi. Ici il n'en est rien. Quelle chance pour moi ! Je crois toujours mordicus aux histoires qui se nouent entre les objets et nous.
Je me souviens de mon premier regard énamouré en une seconde. Sur la couv d'un Elle au début des années 2000 (je ne la trouve plus), une sirène sortait des eaux, un cabas à paillettes (je n'utilisais pas mot "sequin") sur la tête. Pas de site Vanessa Bruno, nous étions loin des ventes en ligne, aucune boutique suisse ne le vendait. Son nom griffonné me suivait partout, si jamais quelqu'un avait la bonne idée de partir à Paris. Au début janvier 2003, le téléphone sonna...