dimanche 30 octobre 2011

Les cabas Vanessa Bruno : une histoire d'amour



Oui, je sais bien, ces sequins vous sortent pas les oreilles. Les collégiennes de votre quartier les trimballent comme de vulgaires sacs en plastique, je le sais aussi. Ici il n'en est rien. Quelle chance pour moi ! Je crois toujours mordicus aux histoires qui se nouent entre les objets et nous.

Je me souviens de mon premier regard énamouré en une seconde. Sur la couv d'un Elle au début des années 2000 (je ne la trouve plus), une sirène sortait des eaux, un cabas à paillettes (je n'utilisais pas mot "sequin") sur la tête. Pas de site Vanessa Bruno, nous étions loin des ventes en ligne, aucune boutique suisse ne le vendait. Son nom griffonné me suivait partout, si jamais quelqu'un avait la bonne idée de partir à Paris. Au début janvier 2003, le téléphone sonna...


vendredi 28 octobre 2011

Un foulard au grand coeur


Il y a des vêtements qui sont de vrais traîtres. Ils nous attirent avec des promesses de play-boy puis, lâches, ils nous abandonnent sur le bord de la route. Combien de fois avons-nous choisi une pièce qui au final se révèle une sacrée fumisterie.

Mais l'accessoire. Ah ! l'accessoire. Il a mille ruses. Il se détourne et s'accommode à nos changements physiques ou d'humeur. Si l'on veut esquiver les regards d'une mine épuisée, de cheveux indignes, hop... il camoufle et capte l'attention. Faut dire que celui-ci sera à coup sûr un compagnon de vie.



jeudi 27 octobre 2011

Capeline sur canapé


Gros fantasme. La capeline. Si les bords tombent parfaitement elle est la touche assurée pour une allure folle. En photo ! Dans le mouvement de la vie, c'est une autre histoire. Compliquée. Et je déteste les difficultés inutiles.
L'été, c'est plus facile, plus léger, plus beau . Parce que l'on voit ...le cou. Mon avis, tout réside dans un port de reine pour ce chapeau. Et si l'on porte un foulard, c'est à peine effleuré sur la peau, pour ajouter une touche. Pas pour AVOIR CHAUD. Nous sommes presque en novembre. Je ne vous fais pas un dessin.
J'ai testé la trop molle du Suédois - et vous savez quand c'est mou ça ne donne pas grand chose !

mercredi 26 octobre 2011

Les photos de soi - bis


Thème récurrent chez moi. Il faut trouver le sujet ou plutôt l'angle. Avec une chemise suédoise à trois sous (vachement bien soit dit en passant) ou une tenue des plus banales, comment écrire un post qui soit intéressant...  Il faut alors broder, colorer, emballer. Prendre un prétexte, un vêtement, une allure, raconter une histoire. Il faut également illustrer et se débrouiller pour les photos... ;0 (y a pire : être filmé - vous allez bien rigoler plus bas...)

Mais comment faire dans une vie ordinaire ? Pas de lumière, pas de photographe (hahaha), plus de mur blanc vide


Un fils qui t'annonce un drame pile au moment où tu prenais une pose ridicule. Oui, le mot est posé. Trouver un sens à son blog tout en se sentant anachronique.

mardi 25 octobre 2011

Ma caverne d'Ali Baba française


Les Français ont plein de choses que nous n'avons pas, nous les Suisses. Ils ont un vocabulaire bien plus châtié, des débats politiques fascinants, des produits typiques et exotiques vus d'ici (savons de Marseille acheté à La Savonnerie de Marseille - rue de la Canebière), de grandes maisons de couture... Bon, ils nous prennent pour des péquenots mais dans le fond ils aiment notre rusticité. Je crois. Surtout, ils ont...

dimanche 23 octobre 2011

Sac Gigi d'Yvonne Yvonne


Celui-là, je ne l'attendais pas. Pas si tôt ! Il m'a tapé dans l'oeil au premier regard. Le Gigi d'Yvonne Yvonne a les attributs parfaits selon mes critères dans le choix d'un sac.

vendredi 21 octobre 2011

Fashion mais pas victim




Jusqu'en 2008, je vivais dans une vision floue du monde. Ca m'arrangeait de ne pas toujours reconnaître les gens dans la rue, de ne point prêter garde aux nouveaux sillons qui s'installaient. Jusqu'au soir, où sur une route, j'ai hurlé parce que je croyais que ma copine au volant (coucou Marielle!) dépassait la ligne blanche. On allait mourir. Avec son franc-parler, frisant l'apoplexie, elle me lança "t'attends quoi pour acheter des lunettes?".

Première claque... Jamais ! Je m'imaginais comme ça !


Mais je voulais ça...

dimanche 16 octobre 2011

Stéphane Verdino & Erotokritos en train


Au moment où ce billet sera posté je serai loin ! Je ne sais pas comment vous vous débrouillez pour les préparatifs. Ne me dites pas que vous êtes supra organisés, ça me ferait culpabiliser. Pour être dans l'ambiance, avant les heures qui précèdent le départ, je fais semblant d'oublier que nous partons tout soudain. J'ai besoin de l'effervescence pressante des derniers moments. Les valises attendent avant d'avaler le trop-plein que j'emmène toujours (s'il pleuvait, s'il ventait, si l'eau était bonne, si on renversait des boissons...). Direction le Sud, son accent chantant et sa bouillabaisse, ses calanques et les savons.
Bref... Les seuls à être sur le qui-vive sont ceux qui nous accompagnent durant les heures de train.  Il est vendredi mon cabas ! Les créations de Stéphane Verdino me faisaient envie depuis un moment. Il s'est associé au chypriote Erotokritos qui a imaginé le tissu intérieur. Un joli sac pour celles qui, comme moi, ont un penchant pour les fourre-tout.
Bonne semaine à tous ! 


lundi 10 octobre 2011

Par procuration - (Chemises)

Backstage Peter Jensen
Très (trop) souvent, j'entends "mais tu n'en as pas marre des blogs ? toujours pareil - raz-le-bol de ces photos de fringues offertes etc etc....". Après cinq/six ans de visites quotidiennes sur la blogosphère, trois ans à tenir le mien, on pourrait l'imaginer.

Garance Doré - Défilé Burberry S/S 2012 - Londres
Et bien ! Pas du tout. Bien au contraire. Le mot "procuration" dans le titre de ce billet n'a aucune connotation subjective. 

Phoebe Philo - Défilé Celine S/S 2012 - Paris


jeudi 6 octobre 2011

L'envie - Sophie Fontanel


Sophie Fontanel a publié l'Envie, le 22 août dernier. Une fois n'est pas coutume, j'attendais qu'une interview préparée pour Le Temps soit parue, avant de parler du très beau livre de Sophie Fontanel.

Son livre ?

lundi 3 octobre 2011

Du goût malgré tout


Aussi subjectif que complexe à décrire, le goût/le bon/le mauvais. Nous trouvons écho à nos choix dans une caste qui entretient les mêmes penchants. Oserais-je dire "valeurs" ? 

Aucun embarras à avouer que clinquant, logo survalorisé, trends saisonniers en surabondance ne sont pas mes alliés. J'apprécie autant le connu que le passe-partout, le hors-mode que le piège à modasse, les jolies marques que les enseignes du vite-acheté-pas-cher. Souvent, nous ne percevons que ce que nous connaissons. Nos idées sont formatées.

C'est ignorer la situation géographique et les habitudes ethniques ....