vendredi 25 mai 2012

Nue sans bague


Je ne sais pas comment vous vous comportez avec les bagues (la maladie mentale est à la porte de ma tête), perso il m'est arrivé de rebrousser chemin si mes mains sont vierges. Les colliers et bracelets sont en mutation quotidienne, sont de pacotille ou plus luxueux. Ça n'a pas beaucoup d'importance.



Les bagues, elles, sont chevillées à leur emplacement. Et ne sont jamais des pis-aller. Chacune raconte une histoire, chacune m'a été offerte. J'ai un bocal de ces liens. Et pourtant ce sont toujours les mêmes que, chaque matin, j'enfile. Celle-ci (accessoirement, j'aime toujours ces vieilles photos prises par mon fiston) ne conte pas grand chose mais compte pour son originalité belge. Celle-ci signe le passage du 0.

La petite dernière....


mercredi 23 mai 2012

Grimper les escaliers



Le désir. Je le préfère au plaisir. Il est plus émouvant, plus captivant, plus fascinant. Il remue plus fort. Ou disons que son bouleversement dure plus longtemps. Il est obsédant mais pas douloureux. Il ne comble pas un vide mais il remplit un espace. Il revient, sans crier gare lors d'un voyage en train, au détour d'une ballade. Il point lorsque l'esprit est vide et parfois même lorsqu'on ne s'y attend pas.

Dans la même veine, des heures de shopping sans passage à l'acte ne m'effraient pas ni ne me frustrent. Posséder n'est pas le but suprême. Il peut l'être (si j'étais une sainte ça se saurait), mais il n'est pas l'aboutissement obligé. Dans l'absolu, c'est comme cela. La réalité étant plus grise que noire ou blanche, elle se situe à l'intermédiaire. Tout dépend de la frustration entassée au fond de soi. Si elle est passagère ou permanente. Si c'est un un creux à colmater. Ou si c'est un espace libre de sentiments négatifs.

jeudi 17 mai 2012

Salle de bains colorée


 
Merci tout plein pour vos gentils mots, whatsapp et autres signes d'inquiétude. Couchée dans mon lit ou allongée sur le canap' à pleurer misère (appelez-moi Caliméro), j'ai cherché à me faire du bien. Le shopping ? Ça aurait été comme gravir l'Aconcagua, si vous voulez (oh! et même en forme ! Cette année est encore pire que d'habitude ici. Soit c'est une myriade de pantalons rouges portés de 15 à 52 ans soit c'est la foire à l'acryl).
Instinct de survie ou besoin de se faire cocoler, c'est souvent dans la salle de bains que je trouve de quoi me dorloter. Je n'avais pas réalisé que mon inclination naturelle pour le minimalisme à la limite du pharmaceutique avait muté. Ruse de marketing ou besoin viscéral de couleurs, tout comme ma penderie, mes pots sont vitaminés depuis quelque temps...

dimanche 13 mai 2012

Blues



Ces dernières semaines ne sont pas de tout repos ... Infestée par une jolie bactérie qui m'a mise sur les genoux voilà que la grippe ou je ne sais pas trop quoi, me cloue au lit depuis hier.

Je déteste, je déteste (qui aime ça, hein!) être malade. Le manque d'énergie, avoir mal, de la fièvre, c'est l'emballage parfait pour un bon gros blues de derrière les fagots...En plus c'est la fête des mères ici. Il fait beau, je suis seule. Je crois que c'est la première fois depuis que je suis maman.

Et si il y en a une qui me dit que mon corps réagit à quelque chose.. Je réponds oui, je sais....

Tout de bon à vous.

mardi 8 mai 2012

Le cabas sur-mesure

Photo @Violette

Grande cinglée ! J'ai pensé être la seule et l'unique. Je ne suis pas si contrariée de voir l'objet désiré au bras d'autres filles. En cas de doute, ça tranquillise une incertitude. Au pire, je devrais trifouiller dans les recoins de mon imaginaire pour le personnaliser. Mais comme je suis assez feignasse et que niveau "appropriation" d'un vêtement, je n'ai pas une once du doux culot de Marina (hein ??? vous ne la connaissez pas ? faut y remédier. Son blog a du caractère. Bien trempé. Comment ? Pas comme ce sac ? pfff,  calomnies!). Ce cabas. Je ne souligne pas encore et encore tout le bien que ces sacs et sa créatrice me font (taille L uniquement).  Il raconte exactement ce que j'attendais. Il est en lin, il  a une touche néon. De la couleur sans tapage extravagant, chic et décontracté. Tout moi, quoi !!!! Et bien sûr, présomptueuse comme pas deux, PERSONNE d'autre que moi ne s'accouplerait à lui. Limite Vanessa Bruno l'aurait cousu de ses mimines exprès pour moi.

Mon anni approchant à grands pas, j'en étais à quémander l'aide importatrice d'une adorable copine/lectrice quand paffff, en photo chez Cécile. Bon, je compte gaillardement sur le hasard. J'implore presque l'erreur d'achat. Quand, hier, Violette, poste ce cliché. En toute intimité. Sur Facebook et Instagram.


mardi 1 mai 2012

Du soleil aux pieds*


Si une obsession n'est pas assouvie, elle réussit à influer le cours de nos achats. Je vous le dis ! Je voulais une paire de Converse. Basse et BLANCHE, la paire ! Pire que vouloir, j'en avais carrément besoin. Ma dose de fluo n'étant pas repue.. vous voyez le résultat ;)

Expérience faite pour d'autres domaines. Tu meurs d'envie de chocolat ou de salami....Tu te retiens, tu te retiens, tu apaises ta fringale par du chou-fleur cru (sans sauce cocktail;(, de l'eau (d'une fadeur mais d'une fadeur face au gras)... Tu calfeutres tout cela, tu les enfouis sous une couche de raison. Résultat, dans la semaine c'est le saucisson entier que tu avales... Un monsieur avait dit un truc malin comme tout "la tentation... céder".

Pourtant, j'aime le fait de patienter, de se réjouir. Mais des fois, tu le sens au fond de toi. Il faut capituler face aux quémandes d'un corps ou d'un cerveau.